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très-difficiles et tenait sa place au premier pupitre.

M. Marius Roux, son professeur, le surprit, un jour, griffonnant des notes sur du papier rayé.

— Que fais-tu là ? demanda-t-il.

— Je commence un motet, répondit l’enfant.

— Mais tu ne sais pas encore les règles de la composition.

— Je tâche de les deviner. C’est fini, voyez s’il y a des fautes.

Le maître de chapelle prit un violon, joua tour à tour les diverses parties du motet ; puis, regardant son élève et prenant un ton sévère :