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manuscrit de la Gourmandise, tressaille, se frotte les yeux, continue de lire, et se sent pris de vertige.

Il acquiert la preuve d’une épouvantable perfidie.

Son romancier de prédilection s’est amusé à le peindre de pied en cap, et, sans le hasard, qui lui a mis devant les yeux ces pages traîtresses, Véron allait être servi à ses propres abonnés sous la forme d’un gros péché capital.

Jugez comme il proteste !

Eugène déclare qu’il ne changera pas une ligne au manuscrit. Il argue du traité, son droit est formel ; mais nonobstant toutes les clauses, Véron s’obstine à ne pas vouloir se laisser insérer tout vif.