plantes, conduit de la maison à une petite porte extérieure, toute dérobée sous un rocher artificiel. Le logement se compose de très petites pièces, un peu étouffées, tenues obscures par les lianes et les fleurs pendantes aux fenêtres. L’ameublement est rouge à clous d’or ; la chambre à coucher seule, plus claire et bleuâtre. Les meubles, très nombreux, s’entassent, non sans confusion, entre d’épaisses tentures. Il y a là un peu de tous les styles : gothique, renaissance, fantaisies françaises. Le salon est rocaille. Les murailles sont cachées par les objets d’art, bahuts, curiosités diverses, peintures et sculptures, portraits de famille, œuvres magistrales, œuvres des artistes modernes, ses amis. Des vases précieux, dons des amitiés féminines (on tient décidément à l’expression), couvrent les consoles. L’un d’eux est un hommage respecté d’une main royale. Des noms glorieux brillent de toutes parts : Delacroix, Gudin, Isabey, Vernet, etc. Dans un cadre, on voit un dessin de Mme de Lamartine et des vers de l’il-