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heures, avec une digestion parfaitement accomplie[1].

Rentré dans les salons, Eugène Sue trouve sa gouvernante, qui lui offre l’opium dans une pipe turque, garnie d’ambre et d’une richesse extrême. Il s’étend sur des coussins soyeux, fume et s’endort.

Ne le réveillons pas.

À présent que le lecteur est bien certain que la vie de notre héros ne s’écoule point dans le désespoir et les larmes, nous sommes plus à l’aise

  1. Deux fois la semaine il dîne chez M. Massé, son voisin de campagne et son ami. M. Massé est un ancien éditeur de musique, associé de Troupenas. Il a pris en main la direction des affaires d’Eugène Sue, et l’a débarrassé d’un traité fort onéreux avec Gosselin.