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On lui paya quatre-vingt mille francs son Histoire de la marine française, œuvre mal conçue, mal digérée, mal écrite, pour laquelle cependant M. Paulin Richard de la Bibliothèque lui avait fourni des matériaux inappréciables et fort bien coordonnés.

Mais le travail sérieux a été, de tout temps, incompatible avec l’existence de sybarite et les mœurs légères de l’homme auquel nous consacrons ces lignes.

Plus il grandissait en renommée, moins il soignait ses ouvrages, plus il s’abandonnait au monde, à son tumulte, à ses folles ivresses, et les éditeurs de l’Histoire de la Marine, pour nous ser-