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Profondément humilié, notre héros ne se brouilla cependant point encore avec le noble faubourg. Il chercha dans la gloire littéraire un abri contre le ridicule. Ayant épuisé les sujets maritimes, il découvrit dans la mine historique d’autres filons d’or[1] ; puis il aborda le roman de mœurs, et l’on prétend qu’il s’est dessiné lui-même dans Arthur, avec ses goûts, son caractère et ses principes de morale.

Il voyait de plus en plus chaque jour les éditeurs se disputer ses livres.

  1. Lautréamont, — Jean Cavalier, — le Marquis de Létorière, — et le Commandeur de Malte furent publiés de 1837 à 1840. On reporte au même temps Deleytar, — la Coucaratcha, — Deux Histoires, — et les Comédies sociales.