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il l’aborde, et lui dit d’un ton fort cavalier :

— Figurez-vous, monsieur le duc, qu’après les travaux littéraires, les steeple-chases, les courses au bois, les dîners, et mille occupations que me donnent ces dames, il me reste si peu de minutes à moi, qu’il m’est impossible de rendre une seule visite.

— Vous êtes bien heureux, lui répondit sèchement le duc, que monsieur votre père ait trouvé le temps d’en faire.

Cette réplique spirituelle courut toute la rive gauche, au milieu d’éclats de rire sans fin.

Pendant trois semaines elle eut une vogue immense.