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aimé pour lui-même, et la richesse comble à propos certaines lacunes du plaisir.

À l’éclat de l’opulence, il veut joindre un autre éclat moins éphémère, et conquérir l’auréole d’une illustration quelconque. La littérature pour lui n’a été qu’un pis-aller, qu’un caprice. Ne se croyant pas de force à devenir un écrivain populaire, il croit trouver dans les arts moins d’obstacles à la célébrité que partout ailleurs.

— Puisque j’ai vu l’Océan et se magnificences, je pourrai mieux que personne les reproduire sur la toile, se dit Eugène.

Il prend pour maître Gudin, le pein-