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sont aux prises avec la flotte turco-égyptienne, notre romancier, qui peut si bien voir un combat naval et en étudier tous les épisodes, laisse complètement échapper cette occasion de nous faire admirer plus tard son génie descriptif. Il descend, non pas à la cave, comme M. Dupin pendant les Trois-Jours, mais à fond de cale, où il écoute, glacé d’épouvante, le tonnerre de trois mille canons.

À la fin de la bataille, on cherche Eugène Sue, car le chirurgien-major et son aide ont été frappés l’un et l’autre d’un bouler, en soignant les blessés sous le feu.

Les matelots le tirent avec une peine infinie de son héroïque retraite.

On l’invite à prendre ses instruments