Page:Mirecourt - Eugène Sue.djvu/50

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Vous avez un parapluie, monsieur Soue.

— Oui, mais à quoi me sert-il ? En traversant les rues, j’aurai de l’eau jusqu’au genou, et j’arriverai dans un bel état pour la contredanse.

— Eh ! grimpez sur mes épaules, sandis !

— Quoi ! mon garçon, tu consentirais…

— Pour vous, millé sabords ! zé mé noierais trenté fois lé zour… Ah ! vous êtes beau ! très beau, monsieur Soue !… Voyons, montez, et ouvrez lé riflard.

Notre sous-aide accepte ce moyen de transport.

Le voilà sur les épaules du matelot, traversant à pied sec les rues torrentielles.