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dez-vous très assidus, au cabinet du père d’Eugène.

Est-ce pour travailler, ou pour examiner le crâne de Mirabeau, que M. Sue conserve précieusement dans un bocal ? Non certes. Il s’agit de rendre visite à certaine armoire pleine de vins exquis, donnés, en 1815, au docteur par les souverains coalisés, auxquels il a eu l’honneur de tâter le pouls.

Là se trouve du tokay de premier choix, cadeau de l’empereur d’Autriche, et du vin du Rhin, passé à l’état de nectar, don généreux du roi de Prusse.

N’oublions pas soixante bouteilles de johannisberg, expédiés par le prince de Metternich, en reconnaissance d’un rhume adouci à propos, le jour même