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tacha, vers 1817, à sa maison militaire.

Marié trois fois, Jean-Joseph eut un fruit différent de chacun de ses hymens.

Le premier lui donna une fille[1], et presque aussitôt il crut devoir user de la loi du divorce pour contracter d’autres nœuds.

Dans le caractère de l’épouse délaissée, M. Legouvé, auteur du Mérite des Femmes, trouva sans doute quelque chose du sujet de son livre, car il la prit immédiatement pour compagne, et en eut ce fils, qui lui succède aujourd’hui dans la carrière des lettres.

Ernest Legouvé, l’académicien de

  1. Cette première sœur d’Eugène Sue est mariée à M. Caillard, directeur des messageries.