Page:Mirecourt - Eugène Sue.djvu/105

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

maire de sa commune, pièce triomphante, de laquelle il résulte que, pendant les deux premiers mois de la république, il a soulagé l’indigence de ses frères de Bordes, en donnant pour eux à l’autorité municipale une somme de cent vingt francs.

Répartie entre deux cents familles, pendant deux mois, cette somme représente, pour elles toutes, deux francs par jour, c’est-à-dire un centime juste par famille.

« Malheur à ceux-là, bien fous ou bien méchants, qui, avec quelques mots vides ou retentissant : le progrès, les lumières et la régénération, ont jeté en France, en Europe, les germes d’une épouvantable anarchie… — Ceux qui méritent à tout jamais le mépris et l’exécration de la France, ce sont