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sent plus ses livres. Le peuple seul le dévore et les paye.

À l’époque de son élection, ses adversaires politiques eurent soin d’afficher sur les murs de Paris certains passages de sa fameuse préface de la Vigie de Koatven. Tout à l’heure nous allons reproduire nous-même quelques-unes de ces lignes curieuses.

D’autres ennemis du candidat crièrent très haut que l’auteur des Mystères et du Juif errant prêchait la bienfaisance, parce que cette thèse le faisait royalement vivre.

On lui demanda combien il avait donné aux nécessiteux depuis Février.

Sur-le-champ, sans retard, Eugène Sue répond en étalant un certificat du