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vorise les intérêts grossiers et les passions d’un jour ne dure pas. »

Eugène Sue possédait, aux environs d’Orléans, une habitation de plaisance, appelée le château des Bordes[1].

Pendant que les malheureux villageois, ses voisins, pleuraient de misère en 1848, il écrivait là fort paisiblement ses œuvres, au milieu de tous les raffinements du luxe et de la mollesse.

Il avait transporté aux Bordes ses domestiques mâles et femelles.

Ce mahométan occidental, ce pacha socialiste, entouré de ses femmes de chambre grecques, pouvait les prendre

  1. Il a vendu, en décembre 1852, cette propriété à son beau-frère Caillard, ainsi que le riche mobilier de la rue de la Pépinière.