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sonnelles, et que sa lettre, devenue publique, nous dispense de reproduire.

Reste à examiner l’esprit de M. Dupin.

D’abord, a-t-il de l’esprit ?

On peut le mettre en doute. Ses bons mots ont un cachet de vulgarité presque repoussant. Leur succès tient à la façon dont il les débite, au choix du moment, au jeu des muscles de son faciès, au calme burlesque qui les accompagne.

Il y a dans M. Dupin un mélange de commis-voyageur, de titi et de queue-rouge.

Son plus joli mot est celui des loups cerviers. Il est devenu proverbial. Ces messieurs de la banque l’ont toujours sur le cœur.

Un autre assez passable encore est celui