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clubs étaient non-seulement tolérés, mais encouragés par des fonctionnaires publics, et quand les têtes, même les plus gouvernementales, ne voyaient d’autre moyen d’arrêter leurs progrès qu’en réglant leur action, M. Dupin les combattait hautement, absolument, sans ambages, sans restrictions, les déclarait incompatibles avec l’ordre, et réclamait énergiquement leur complète abolition. Quand les ouvriers descendaient sur la place publique et demandaient à mettre la main au char de l’État, M. Dupin leur signifiait sans façon, sans périphrase, qu’il n’y entendaient rien et les renvoyait dans leurs ateliers[1]. »

On doit en convenir, tout cela était juste, mais brutal.

  1. Galerie des contemporains illustres, par un homme de rien, t. I, p. 25.