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consciencieux organe du ministère public à la cour suprême[1].

L’Académie Française, ne considérant que le magistrat et l’écrivain, le reçut à cette époque parmi ses membres.

Une fois, une seule fois, on le vit apporter à la Chambre quelques-unes de ses qualités sérieuses ; mais il sut très-mal choisir son heure.

C’était pendant la première session qui suivit les événements de 1830.

« Quand les associations politiques se multipliaient, dit M. de Loménie, quand

  1. Les réquisitoires de M. Dupin ont éclairé définitivement des matières d’une haute gravité : par exemple, la propriété littéraire (dépôt des exemplaires prescrit, — 1834) ; la responsabilité des médecins (affaire Thouret-Noroy) ; la question de pénalité contre l’incendiaire volontaire de sa propre maison, etc., etc. Ses œuvres oratoires se composent de plus de quatre mille plaidoyers civils ou criminels.