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Il vit qu’il n’était même pas en sûreté dans les entrailles de la terre.

Son épouvante ne connut plus de bornes. Il remonta chez lui, pâle, éperdu, frissonnant. La fusillade éclatait ; il se bourra les oreilles de coton pour ne plus l’entendre, fit matelasser toutes ses fenêtres, et se plongea dans une baignoire.

Nombre d’historiens dignes de foi prétendent qu’il y resta trois jours.

Ce qu’il y a de positif et parfaitement clair, c’est que le 29, après la victoire, il arriva dispos et rafraîchi.

À l’entendre, il avait à lui seul fait la révolution. Des amis complaisants, qui ne s’étaient pas montrés plus que lui, voulurent bien, à charge de revanche, lui signer un certificat de courage, affirmant