Page:Mirecourt - Dupin.djvu/36

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. Dupin n’auraient pas voulu pour tout l’or du monde s’exposer aux périls qu’il a bravés.

On ne peut en disconvenir, il a donné, dans ces mauvais jours, des marques éclatantes de courage civil.

M. Dupin défendit le maréchal Ney devant la Chambre haute[1] et déploya pour obtenir son salut toutes les ressources du talent oratoire. Mais une implacable volonté paralysa ses efforts. La victime était condamnée d’avance. Il ne fut même pas possible d’invoquer en faveur du glorieux soldat l’article 12 de la capitulation de Paris.

  1. MM. Berryer père et fils l’assistaient dans cette défense. Après la condamnation du maréchal, M. Dupin fut chargé de rédiger ses Mémoires.