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l’audience tout entière suspendue à sa phrase, quelquefois triviale, mais toujours vive et toujours empreinte d’un cachet d’originalité.
En 1810, le grand juge[1] adjoignit le célèbre avocat à une commission chargée de classer et de mettre en ordre la multitude prodigieuse des décrets rendus par Napoléon.
Ces décrets passaient à l’état de lois de l’Empire.
M. Dupin débrouilla le chaos.
Il fit à lui seul la besogne de tous ses collègues, par amour pur du Code et sans cesser de garder rancune au pouvoir. On ne venait à lui, du reste, qu’en raison du be-
- ↑ Régnier, duc de Massa.