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précède que la liberté porte aux plus mauvais fruits ; mais ce n’est pas un motif pour couper l’arbre et le jeter au feu.

Le bourgeois mûrira, soyez sans crainte.

Il se révolte bien un peu contre la critique, il se drape dans son amour-propre, il se regimbe sous l’aiguillon du ridicule. Tant mieux ! c’est bon signe. On voit qu’il sent la pointe.

Éperonnez, éperonnez toujours !

Ce cheval poussif quittera l’ornière et finira par se mettre au galop.

Le personnage dont nous allons, dans ce petit volume, détailler la fantasque existence est un des types les plus remarquables de cette bourgeoisie émancipée en 93, et qui s’est trouvée tout à coup maî-