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Fille pieuse et dévouée, mademoiselle Déjazet n’a jamais voulu quitter sa mère. La bonne femme habitait, rue Montpensier, no 20, un appartement au-dessous de l’appartement de l’actrice, mieux soigné, plus confortable, et où se trouvaient réunies toutes les douceurs, toutes les aises de l’existence.

Elle mourut à un âge très-avancé, appelant sur la tête de sa chère Virginie toutes les bénédictions dues à l’amour filial[1].

On peut dire de mademoiselle Déjazet que jamais homme ne fut admis à lui baiser la main sans posséder d’avance toute sa tendresse.

  1. Après la mort de sa mère, mademoiselle Déjazet alla demeurer au passage Saulnier, où elle est encore. C’est là que tous ses vieux amis vont la voir. Béranger surtout ne lui épargne pas ses visites.