Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/4

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pour distribuer le bonheur à ceux qui les entourent.

Leur existence est une étoile splendide qui brille dans un éternel azur.

Jamais un nuage de tristesse n’est descendu sur leur front, jamais elles n’ont traversé la région des larmes. Elles restent, au soir de la vie, ce qu’elles étaient à l’aurore, folles, souriantes, adorées ; elles séduisent jusqu’au vieux Saturne lui-même, qui leur épargne les rides, ou qui, tout exprès pour elles, les change de place et les met sous le talon, comme il faisait à Ninon de Lenclos.

Mademoiselle Virginie Déjazet, l’héroïne de ce petit livre, peut se reconnaître au portrait que nous traçons.