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Balzac ne daignait pas répondre à ces attaques déloyales. Il riait ou haussait les épaules en écoutant toutes ces grenouilles coassant dans les marais de la critique.

Après avoir terminé les Parents pauvres, il ressentit les premières atteintes de la maladie cruelle qui devait l’emporter, juste au moment où lui arrivaient fortune et bonheur.

Le 18 août 1850, quatre mois après son hymen avec la comtesse de Hanska, il mourut à Paris dans sa maison de la rue Fortunée[1].

    de calomnies plus infâmes les unes que les autres, et dont la Gazette d’Augsbourg ou la Gazette de Milan prenaient tour à tour l’initiative. Théophile Gautier seul avait le courage de défendre M. de Balzac, son premier protecteur et son maître.

  1. Aujourd’hui rue de Balzac.