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La veuve de l’illustre romancier ne devait pas se plaindre[1], et M. Nogent-Saint-Laurens devait refuser à madame de Balzac, devant les tribunaux, l’appui de son éloquence. Pourquoi donc empêcher ce bon Mousquetaire de vivre ? Ne voyez-vous pas qu’il redresse les abus, qu’il signale de condamnables oublis, qu’il se drape (ô merveille !) dans un pan du manteau de saint Vincent de Paul ?

  1. Un article de M. de Fiennes, dans le feuilleton du Siècle, reproduit avec empressement par le Mousquetaire, affirmait que l’herbe croissait sur la tombe de Balzac. Or, M. de Fiennes s’était trompé. Ce qu’il avait pris pour de l’herbe était du laurier-thym, de l’alaterne et du jasmin blanc. La tombe de Balzac a été constamment et religieusement entretenue par sa veuve. On peut interroger là-dessus tous les jardiniers du Père-Lachaise. Balzac repose à côté de Charles Nodier et de Casimir Delavigne. Son buste en bronze, œuvre de David d’Angers, couronne le faîte du monument.