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Il était convaincu que la fortune allait enfin lui sourire.

Hélas ! il la vit effectivement apparaître, mais derrière elle se tenait la mort !

Balzac devait être la victime du mauvais goût de son époque. Il fut assassiné par le mercantilisme littéraire, auquel, de jour en jour, la complicité de certains journaux donnait plus de force.

On mettait à la mode les romans dialogués et accidentés, œuvres rapides et folles qui se pliaient aux exigences de la colonne, tenaient le lecteur en suspens par des combinaisons stupides de chandelle éteinte, de porte close ou de chausse-trappe béante,