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obligé de céder à vil prix un matériel qui a fait la fortune de ses successeurs[1].

Balzac revint à la littérature, non plus seulement pour vivre, mais pour payer les dettes qu’il avait contractées.

Au lieu d’abattre les grandes âmes, le malheur double leur énergie. La foi, chez l’artiste comme chez le chrétien, soulève les montagnes, et nous allons voir tout à coup resplendir, au plus haut du ciel littéraire, cette gloire si lente à son aurore.

Un libraire non vampire, M. Levavasseur, édite les nouvelles œuvres de Balzac.

Il l’engage à signer de son nom.

  1. M. Deberny, acquéreur de la fonderie de caractères, y a gagné plus de six cent mille francs.