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Balzac écrivit une introduction remarquable en tête de chaque volume, et les publia.

Mais il avait compté sans le mauvais vouloir des libraires. Aucun de ces derniers, pour nous servir d’une expression reçue, ne poussa à la vente. L’édition dépréciée tomba au rabais, et Balzac vit s’engloutir la somme qui lui avait été confiée.

Son ami ne se découragea pas. Il lui prêta de nouveau de l’argent pour l’aider à se relever de cette perte.

M. de Balzac père, heureux de voir enfin son fils marcher dans une autre voie, fournit lui-même trente mille francs, destinés à l’achat d’une imprimerie.