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de vos chansons ? dit-elle en s’agenouillant devant lui.
— Je vous écoute, répondit Béranger.
Déjazet posa ses petites mains entre les mains du vieillard. Elle commença le premier couplet de Frétillon ; mais tout à coup, par un de ces phénomènes intimes et mystérieux de notre nature, qui placent les larmes tout près de la joie, elle se mit à sangloter, et son hôte fit comme elle.
Jamais l’actrice ne put achever le couplet.
Souriant au travers de ses pleurs, elle fit promettre à Béranger de venir l’entendre au Palais-Royal.
— J’irai demain, répondit le poëte.
Il tint parole ; et, comme nos lecteurs le devinent, l’affiche annonçait Frétillon.