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quelle belle occasion vous avez manquée de mourir !

Lorsque Béranger put croire que les importuns, les curieux et les ingrats avaient perdu sa trace, il revint dans sa chère petite maison[1].

Un soir, mademoiselle Déjazet, au retour d’une promenade au bois de Boulogne, passait, sans le savoir, devant la porte du poëte.

— C’est ici que demeure Béranger, dit la personne qui se trouvait avec elle.

— Béranger ! murmura l’actrice tout émue ; vous avez dit Béranger ?

  1. Chez madame Béga, rue Vineuse, à Passy. Il y resta jusqu’en 1848. La République le ramena à Paris, rue d’Enfer. Aujourd’hui il demeure à Beaujon, dans une pension bourgeoise, avenue Chateaubriand.