Page:Mirecourt - Béranger.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tre ses ongles, et le troupeau classique sera dévoré. »

Puisque nous avons prononcé le nom de Chateaubriand, disons que, toute politique à part, il devint l’ami le plus intime de Béranger. Ces deux gloires avaient des points de contact, ces deux illustrations se donnaient fraternellement la main en dehors des querelles de partis.

Le jour où Châteaubriand tomba du ministère, il alla rendre visite au chansonnier[1].

Quelqu’un dénonça le fait à la Gazette de France, qui prit aussitôt la plume avec colère et offrit à ses lecteurs le gracieux fait-Paris suivant :

  1. Béranger demeurait alors avec Manuel, rue des Martyrs.