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Ainsi finirent ces curieux dîners en plein air, qui n’avaient pas eu leurs semblables depuis les festins pantagruéliques et les noces de Gamache.

Marchangy attendait une condamnation plus rigoureuse.

Il n’aurait pas manqué de l’obtenir, si un homme de talent, qui depuis… mais alors il n’était qu’avocat ! n’eût défendu le poëte et disposé les jurés à l’indulgence.

Voyant que les journaux avaient ordre de ne reproduire que l’acte d’accusation seulement, M. Dupin jeta les hauts cris et publia son plaidoyer avec les sept chansons condamnées. Il ne comprenait pas qu’on osât attenter à la liberté de la presse. Excellent homme ! Quelques années plus tard il a dû bien rire de sa candeur !