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— À la bonne heure, fit Béranger : mieux vaut savoir à quoi l’on s’expose.

Voyant partir pour l’exil l’auteur de Marius à Minturnes[1], devenu son ami et son admirateur, il lui dédia la chanson des Oiseaux.

La guerre à coups de rimes contre les ridicules du faubourg Saint-Germain continua de plus belle. Paillasse, l’Enfant de bonne maison, la Marquise de Pretintaille, le Marquis de Carabas et l’Habit de cour sont de cette époque[2]. Imprimées sur feuilles volantes et vendues sous

  1. Arnault, le même qui l’avait recommandé jadis à M. de Fontanes.
  2. Il fit en outre, vers 1816, un vaudeville intitulé Attila, puis un autre appelé les Caméléons. Ce fut sa dernière tentative au théâtre. Béranger, pour la seconde pièce, était en collaboration avec Moreau et Wafflart. Il ne voulut pas être nommé, et se contenta de ses entrées dans les coulisses.