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Il resta dans son modeste emploi.

Comme beaucoup de royalistes appelaient alors de tous leurs vœux le retour des Cosaques, il prouva par de nouveaux couplets que l’opinion de ces demoiselles était absolument conforme à celle de ces messieurs.

   Viv’ nos amis,
Nos amis les enn’mis !

À la rentrée des Bourbons, Béranger publia son premier recueil, sous le titre de Chansons morales et autres. Il n’y avait dans ce volume aucun hémistiche qui ne fût déjà connu ; mais l’impression de l’ouvrage ne lui attira pas moins une seconde semonce, plus sévère que celle de Bucéphale, et une menace de destitution s’il tombait dans la récidive.