Page:Mirecourt - Béranger.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ciété chantante, et Désaugiers lui offrit un siége à sa droite[1].

Ceci avait lieu à la fin de 1813. L’année suivante amena les alliés à Paris.

Malgré son mot piquant au sujet de Bucéphale, notre poëte professait une admiration très-vive pour le héros qui avait couronné la France d’une auréole de gloire. À un banquet, donné dans les salons du Cadran-Bleu aux aides de camp d’Alexandre, il chanta la valeur française et se moqua des alliés à leur barbe.

  1. Désaugiers fit à l’auteur du Roi d’Yvetot l’accueil le plus aimable ; mais Armand Gouffé n’imita point cet exemple. Il voyait avec déplaisir le succès du nouveau chansonnier. Timide comme un enfant, Béranger ne se mit pas d’abord à l’unisson du Caveau ; ses couplets parurent médiocres ; mais bientôt il s’aguerrit et surpassa tous les autres.