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de Clovis, en faveur de laquelle il entassait chaque jour matériaux sur matériaux.

Le traitement académique ne conduisait pas loin notre poëte, alors dans tout le feu de la jeunesse et des passions ; il se créa d’autres ressources et travailla, de 1805 à 1806, aux Annales du Musée. Trois ans plus tard, dégagé de toute crainte au sujet de la conscription par l’amnistie proclamée le jour du mariage de Marie-Louise, il alla porter à M. Arnault, de l’Institut, plusieurs lettres de Lucien, avec lequel il entretenait une correspondance suivie.

M. Arnault recommanda le jeune homme à M. de Fontanes, et celui-ci attacha Béranger à son secrétariat, avec le titre de commis expéditionnaire.

Surpris d’entendre chanter, un jour,