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rance de la revoir. Il se mit à travailler avec courage, et le théâtre, qu’il continuait de fréquenter chaque jour, lui inspira l’idée de s’essayer dans la comédie. Les mœurs extravagantes du Directoire, où l’on voyait des hommes efféminés et sans vigueur se conduire comme des femmes, laissant à celles-ci le rôle de l’ambition, de l’intrigue et de la puissance, lui fournirent son sujet.

Il écrivit les Hermaphrodites.

« Mais ayant lu avec soin Molière, dit M. de Sainte-Beuve, qui a l’habitude de mettre un peu de poison partout, même dans la coupe de l’éloge, il renonça, par respect pour ce grand maître, à un genre d’une si accablante difficulté. Molière et La Fontaine faisaient sa perpétuelle étude ;