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le plus éloquent dans les harangues, et c’était lui qui tournait le mieux les lettres à Robespierre.

Voilà justement ce qui inquiétait la bonne tante. Une révolution qui fermait les temples chrétiens lui faisait peur. Désirant avant tout inculquer des principes de saine morale à l’enfant dont elle prenait soin, elle craignait que l’Institut patriotique ne remplît ce but que médiocrement.

Ce n’est pas la tante de Béranger qui l’a fait républicain ; mais le républicain lui doit d’être resté toujours honnête homme.

L’imprimeur de Péronne[1], découvrant

  1. Cet imprimeur se nommait Laisné.