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sir le mobilier de la Société des gens de lettres, mais bien les cessionnaires de la Société des gens de lettres, qui ont fait saisir le mien ;

« 2° Que cette Société, ayant touche indûment une somme pour la reproduction de mon roman, somme que l’on ne fait pas entrer en ligne de compte dans ses reprises, se trouvait indemnisée par avance des frais de sa condamnation ;

« 3° Que si l’on ne m’eût rendu, enfin, justice, j’aurais été condamnée à payer à mon éditeur 8 ou 10,000 fr. pour avoir écrit la Mare au Diable. J’avoue que mes moyens ne me permettraient pas de faire de la littérature à ce prix ;

« 4° Qu’enfin une association qui laisse mettre ses membres dans une situation pareille, et qui, loin de souscrire à un arrangement qu’elle aurait dû être la première à proposer, s’obstine à vouloir plaider à outrance, ne peut que s’attendre à une résistance légale et légitime.