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Le mandataire de madame Sand m’accuse d’une nouvelle inexactitude à propos du procès fait autrefois à la Société des gens de lettres par l’illustre auteur de la Mare au Diable.

J’ai dit et je maintiens que madame Sand, exclusivement occupée, à cette époque, à prêcher, du haut de la chaire socialiste, les saintes maximes de la fraternité, devait mettre plus d’accord entre ses actes et ses doctrines.

Or, le mandataire général de madame Sand n’est absolument de cet avis.

Il pense que notre association rend plus de justice à l’écrivain célèbre, et que bien certainement on y blâme mon inqualifiable attaque.

À ceci, monsieur le rédacteur, il n’y a qu’un réponse possible.

J’ouvre les Archives de la Société des gens de lettres, et j’y vois, à la date du 2 octobre 1849, la note ci-dessous, publiée