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« — Je te crains de cheval. »

« — Tu me plais et bosse. »

« — Avec quel as perds-je ? » etc., etc.

Alfred Arago commit ce dernier calembour au milieu d’une partie de lansquenet. Il perdit cent écus et le mérita bien.

Du reste, ni lui ni mademoiselle Brohan ne vont aussi loin que M. de Musset ; ils ne font pas de la recherche de ces mots burlesques leur occupation constante. Arago est un peintre de mérite, aujourd’hui nommé à l’inspection des beaux-arts ; et Augustine a un esprit d’ange quand elle veut s’en donner la peine. Viendra le jour où nous aurons l’occasion de raconter d’elle une foule de traits délicieux, comme en semaient du bout des lèvres Ninon de Lenclos et Sophie Arnould.