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Au seuil du baron feudataire,
La croix blanche et le bénitier !

Que j'aime à voir, dans les vesprées
Empourprées
Jaillir en veines diaprées
Les rosaces d'or des couvents !
Oh ! que j'aime, aux voûtes gothiques
Des portiques,
Les vieux saints de pierre athlétiques
Priant tout bas pour les vivants !

Mais, comme nous l’avons dit, ce n’est qu’un éclair. La danse macabre des ombres du crime et de la débauche recommence.

Nous défendons à qui que ce soit de lire la Coupe et les Lèvres, sans ressentir ce dégoût mêlé d’admiration, auquel semble perpétuellement nous condamner le talent de M. de Musset.

Frank, jeune Tyrolien, dévoré d’ambition, se prend un beau jour à maudire Dieu, son père, sa patrie, et prend la fuite