Page:Mirecourt - Alfred de Musset.djvu/18

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ses lectures, mal digérées, ne se coordonnaient pas entre elles et nuisaient à son jugement.

« Mon esprit, dit-il lui-même dans ses Confessions d’un enfant du siècle (sa véritable histoire à peu de choses près), était comme un de ces appartements où se trouvent rassemblés et confondus des meubles de tous les temps et de tous les pays. — J’avais, ajoute-t-il un peu plus loin, la tête à la fois vide et gonflée comme un éponge. »

En 1828, il publia signée seulement de ses initiales, une assez mauvaise brochure, intitulée l’Anglais, mangeur d’opium.

Cela ne mérite pas une analyse.