pour lui, de l’épuisement et de l’obscurité pour les autres.
Raphaël enseignait à Jules Romain le sentier qui mère aux cimes de l’inspiration ; M. Dumas ne montre à ses travailleurs que la route qui descend aux abîmes.
Raphaël prêchait à ses élèves le dogme de l’idéal et les pieux mystères de la beauté absolue ; M. Dumas apprend aux hommes de lettres qu’il exploite à se moquer des pruderies de la Muse, et ne se les rend féconds et fidèles qu’à force que les corrompre.
Résumons-nous.
Les maîtres, dont on allègue ici les traditions d’atelier, donnaient le génie à leurs élèves en échange de quelques coups de brosse ou de pinceau, qui servaient à dégrossir une œuvre ; M. Dumas ne donne qu’un peu d’or, en échange d’une âme qu’il absorbe tout entière. Ses collaborateurs sont les Raphaël ; le copiste, le dégrossisseur (forgeons le mot), c’est lui.
S’il y a des élèves en peinture, il n’y a dans les lettres que des collaborateurs, qui sont