Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
offrit à M. de Girardin la charge de préfet de police.
C’était son lot.
Mais notre héros a pris pour devise : Aut Cesar, aut nihil[1]. Nous craignons qu’il ne soit jamais César.
Émile de Girardin mort, il ne restera de lui que des extravagances politiques.
Poussé, comme Ahasvérus, sur une route fatale, il y marchera jusqu’à la fin, sans repos comme sans espoir. Jamais son ambition ne sera satisfaite. Il a demandé vainement un portefeuille à la Monarchie ; vainement il s’est humilié pour l’obtenir de la République, et l’Empire n’est pas d’humeur à lui confier ses destins.
- ↑ « Ou César, ou rien. »