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Il parut s’occuper exclusivement de son journal[1].
De temps à autre, il ne se réveillait de sa léthargie de commande que pour défendre la monarchie de Juillet contre les sourdes agressions du radicalisme ou de l’opposition de gauche.
Un matin, il imprima « que les attaques du Siècle contre le pouvoir n’avaient rien de surprenant, puisque cette feuille comp-
- ↑ M. Guizot lui offrit alors un million de la Presse. Girardin refusa pour mieux rester maître de la rédaction. Il se contenta de faire donner par le ministre deux cent mille francs de subvention au Panthéon littéraire. Un honorable député, M. Isambert, dénonça le fait à la tribune. (Moniteur du 10 juin 1837.) Après avoir vu la Presse lui brûler au nez, pendant dix ans, les plus doux parfums de sa rédaction, M. Guizot eut tout à coup ce journal pour ennemi. Le ministre fut obligé de traduire M. de Girardin devant la Chambre des pairs. (Moniteur du 18 juin 1847.)