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nemi de plus, un ennemi féroce, acharné, qui partout et sans cesse le déchira dans les journaux et lui enfonça ses ongles dans la chair vive.

Nous arrivons à la fondation de la Presse, dont le numéro-spécimen parut le 1er juillet 1836.

Sur le chemin glissant de l’ambition, M. de Girardin trouvait trop d’embûches et trop d’obstacles pour ne pas chercher un appui sûr et des moyens sérieux de défense. Il crut les trouver dans le nouveau journal, et bien certainement il aurait atteint son but, si l’esprit de spéculation obstinée qui le possède ne l’eût conduit au delà des bornes.

Il forma tout simplement le projet d’enterrer d’un seul coup toute la presse pé-