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Dès à présent, nous pouvons dire, sans le flatter, que, dans tous ses écrits, il y a plus de bile que de talent.
Vers cette époque, c’est-à-dire en 1824, il demeurait aux Champs-Élysées, non loin de la charmante villa qu’il habite aujourd’hui. Tous les matins, il se dirigeait vers le Palais-Royal, et entrait sous la galerie de Bois, au cabinet de lecture de madame Désauge, pour y parcourir les gazettes.
Là se trouvaient Henri de Latouche, Alexis Dumesnil, Alphonse Rabbe, Lautour-Mézeray, Eugène de Monglave et Maurice Alhoy.
Ces messieurs parlaient de leurs ouvrages avec un certain orgueil.
En les écoutant, le jeune homme con-