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ses antagonistes avaient affaire à un adroit lutteur qui passe la jambe aux plus rudes athlètes.
Revenons à l’enfance de M. de Girardin.
Il fut élevé par une brave femme nommée Choisel, très-confortablement établie dans une maison du boulevard des Invalides.
Madame Choisel prenait en sevrage les enfants que de riches familles lui confiaient. Le nombre de ses pensionnaires s’arrêtait toujours à dix ; elle ne voulait pas en accepter un de plus.
Son mari l’aidait à soigner ce petit peuple.
Avec les enfants de la princesse de Chimay[1], le jeune Émile était celui des mar-
- ↑ Anciennement Térésia Cabarus, puis madame Tallien. Elle avait un fils de deux ans et une fille de six mois dans la même maison.
